Publié dans Editorial

Ouvrir ou ne pas ouvrir !

Publié le jeudi, 16 septembre 2021

Ouverture ou non des frontières ? Le débat focalise les esprits. Les yeux du citoyen lambda aux Groupements d’opérateurs (GEM, FIVPAMA, CTM, etc.) sont tournés vers Anosy (Ministère des Affaires étrangères). Les réunions s’enchainent, réunissant autour de la table les autorités compétentes à savoir le ministre des Affaires étrangères, le ministre du Tourisme et le ministre de la Santé publique ainsi que les représentants desdits Groupements d’opérateurs dont les activités ont des liens directs ou indirects avec l’ouverture des frontières.
A l’hippodrome de Longchamp (Paris), lors de la REF, le Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina laissa entendre clairement l’éventualité de l’ouverture progressive des frontières dans le courant du mois d’octobre en espérant vivement que la situation de la pandémie continue de s’améliorer dans la Grande île. Inutile de supposer que les potentiels investisseurs présents à Longchamp ont pesé de tout leur poids pour obtenir du numéro Un du pays la possibilité d’ouverture dans un avenir proche.
L’on sait que les professionnels du tourisme, en particulier, s’impatientent de voir les portes de la Grande île s’ouvrir enfin. Les deux ans de l’état d’urgence sanitaire signent sans appel le coup d’arrêt de leurs activités à tel point que tours opérateurs, hôteliers, les agents du guidage et bien d’autres acteurs à la base ont dû se contenter des miettes voire du néant. Ils sont donc pendus à la décision, « ouvrir ou ne pas ouvrir » des frontières, du groupe de travail dirigé par le chef de la diplomatie malagasy Patrick Rajoelina.
Le dernier rapport présenté par le CDC (Center for Disease Control and Prevention) en substance l’agence médicale fédérale américaine, place Madagasikara dans le top 30 de pays à faible risque Covid-19. Il y a de quoi à raviver les espoirs et les attentes !
On ne peut pas envisager les effets pervers d’un éventuel statu quo sur le sort réservé aux frontières. Continuer à fermer le pays sera un coup fatal pour des milliers et des milliers d’acteurs de l’économie nationale qui nourrissent directement ou indirectement le secteur du tourisme à Madagasikara. Un secteur porteur et générateur de profits !
Evidemment, il y a toujours des risques à prendre. Mais, il appartient à chacun et aux autorités étatiques responsables de mettre en place toutes les mesures à prendre dont entre autres la campagne nationale en vue de vulgariser les vaccins. A ce rythme où la couverture vaccinale est encore parmi la plus faible en comparaison avec d’autres, il fallait s’attendre effectivement à un risque à courir. Le ministère de la Santé doit redoubler d’intensité et d’efforts dans la mobilisation générale. Qu’on se le dise que l’arrivée en masse de passagers de l’extérieur n’est pas sans danger. Mais est-ce une raison pour condamner à … mort ce secteur qui, depuis toujours, fait le nécessaire pour alimenter en devises la réserve nationale et garantir des emplois directs et indirects dans un pays en difficulté comme Madagasikara. Un avantage non négligeable pour redresser au plus vite le pays après ce cataclysme provoqué par la Covid-19. Mais, il n’y a pas que le tourisme, l’ouverture du pays au monde extérieur contribue certainement au développement de tous.
Ouvrir ou ne pas ouvrir nos portes ! C’est une lourde responsabilité qu’il faudra oser assumer.
Ndrianaivo

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Editorial

  • « RIZ Plus »
    Loin des tam – tam, des bling – bling, des folklores propagandistes et surtout des séances de photogéniques en vogue, malheureusement ces temps-ci, des évènements d’intérêts cruciaux pour l’avenir immédiat, à moyen terme et à long terme du peuple malagasy, se passent à travers le pays. Le projet RIZ Plus ou projet de productivité et de résilience des moyens de subsistance ruraux fait son bonhomme de chemin. Il contribue à l’objectif essentiel à savoir « Eliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable » dans le cadre de l’Objectif de développement durable (ODD) diligenté par l’ONU et s’inscrivant directement dans la Politique générale de l’Etat (PGE) autrement dit « l’autosuffisance alimentaire ».

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